Contribuer à la conservation et à l’animation de notre patrimoine
promouvoir la richesse des ressources et des collections, nos biens communs
Quel devenir pour le couvent des Cordeliers ?
Dole, au cœur de la Bourgogne Franche-Comté entre Besançon et Dijon, bénéficie d’un patrimoine exceptionnel. D’ailleurs, les touristes ne s’y trompent pas et sont de plus en plus nombreux à séjourner dans notre ville. Cela participe au dynamisme de l’économie locale.
Le couvent des Cordeliers, situé rue des Arènes a longtemps abrité le palais de justice. Deux menaces pèsent sur ce patrimoine classé monument historique : la vente ou l’abandon. Pourtant, ce n’est pas la première fois que la transmission de la mémoire doloise se pose.
Déjà l’équipe municipale de Jean-Pierre Santa-Cruz avait su réagir positivement en achetant le Couvent de la Visitation alors qu’il n’y avait pas à l’époque de destination précise pour ce bâtiment. Puis l’équipe du maire Gilbert Barbier a su trouver un portage qui a permis de conserver le contrôle de la puissance publique sur le bâtiment de l’Hotel Dieu qui est devenu la médiathèque.
L’équipe élue à Dole en 2014 avec M. Sermier semble aujourd’hui démunie pour réagir face à la décision du département de vendre les Cordeliers ! Heureusement, les Dolois soucieux de maintenir les Cordeliers dans le domaine public se sont mobilisés et un premier compromis de vente à une société privée a été abandonné. Il faut à présent sortir de l’attentisme et activer le droit de préemption de la Mairie.
Encourager et soutenir les événements culturels et festifs à destination de tous les publics
Nous avons un devoir de transmission de notre patrimoine à nos enfants
La culture pour tous
Dans notre ville, sur le plan culturel, il y a des initiatives à poursuivre comme « Pupitre en liberté » mais nous souhaitons davantage soutenir les écoles pour des classes de découverte qui permettent l’ouverture d’esprit de tous les enfants quelle que soit leur origine sociale.
A cause d’un remaniement des emplois, le service pédagogique du département du patrimoine de la médiathèque n’est plus à même de recevoir les classes de Dole pour faire découvrir aux élèves le patrimoine exceptionnel de la médiathèque. Or, nous avons à Dole un fonds de livres sublimes, les plus anciens datent du XIII° siècle, de pures merveilles. Notre ville a le label “Ville d’art et d’histoire” mais les moyens pour faire découvrir ces trésors aux élèves sont coupés. Ce ne sont pas les moyens financiers qui sont coupés, mais les moyens humains.
Pour animer, il faut du personnel compétent tant pour ce qui est des connaissances mais aussi pour ce qui est de la pédagogie (savoir montrer, expliquer, transmettre, faire apprécier), et c’est là que le bât blesse. Car la direction des médiathèques à Dole est très désireuse de relancer le service pédagogique, mais elle subit des choix de recrutement qui ne le permettent plus depuis cette année.
Nous avons un devoir de transmission de notre patrimoine à nos enfants : les vieilles pierres, les tableaux, les livres anciens. Par ailleurs, dans cette optique culturelle, la ville se doit d’être plus active.
Des projets peu coûteux mais aux résultats visibles, en terme de sculpture urbaine par exemple, pourraient être mis en place dans le cadre d’échanges “donnant-donnant” avec de jeunes artistes en devenir (post Master écoles d’art) à la recherche d’un lieu de travail et de facilités pour réaliser leurs productions. La ville laisse en héritage des lieux nombreux qui trouveraient dans ce cadre une exploitation autre que commerciale avec des espaces de production artistique qui seraient aussi des lieux d’échanges avec la population locale mais aussi touristique.
Le soutien aux associations locales ayant des projets culturels à la dimension pédagogique et populaire affirmée serait maintenu ou renforcé selon la qualité et l’exigence des actions menées.
Le patrimoine ancien et récent continuera bien sur à être mis en valeur sous forme d’initiatives et d’aides à déterminer dans le cadre imposé par la loi. Les initiatives ayant elles aussi une dimension culturelle et pédagogique affirmée, (festival, galeries, installations éphémères…) seront soutenues et encouragées dans la mesure où elles favorisent la diffusion de contenus originaux et exigeants. La culture est un bien commun et doit être accessible à tous.