Allier mobilité et écologie

Redynamiser les transports publics

Privilégier les transports doux dans Dole et le Grand Dole

Déployer un nouveau réseau de bus réellement utilisable, diviser par deux le tarif des abonnements, rétablir les navettes gratuites vers le centre ville.

Créer un vrai maillage de pistes cyclables sécurisées.

Après 2008, la majorité conduite par la la gauche et les écologistes au Grand Dole a mis en place un véritable réseau de transport. À peine revenue « aux manettes », la majorité conduite par MM. Sermier/Fichère/Gagnoux a cassé ce réseau de transport tout en multipliant le prix des abonnements par trois. À l’heure de la crise climatique et sociale que nous traversons, ce choix est néfaste.

  • À la tête de la ville de Dole et du Grand Dole, les élus écologistes déploieront un nouveau réseau de bus et diviseront par deux le tarif des abonnements.
  • En 2018, la majorité de M.Gagnoux a voté l’augmentation du taux du versement transport des entreprises qui finance les TGD de 0,3 % à 0,6 %. Ces recettes supplémentaires doivent être investies dans l’amélioration du réseau de bus.
  • Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, les subventions des collectivités devront aller aux transports en commun et non pas à l’aéroport de Dole-Tavaux.
  • Des conventions avec les entreprises privées et les établissements publics seront passées pour favoriser l’utilisation des transports publics en adaptant au mieux les horaires et le cadencement.
  • En lien avec les associations des usagers du vélo, nous accélérerons la création de pistes et voies cyclables sur Dole, notamment l’avenue Jacques Duhamel (déjà refaite maintes fois sans avoir pris en compte les déplacements doux).
  • Nous renforcerons les réseaux cyclables et piétonniers communaux et inter-communaux. Les travaux de voirie seront étudiés avec les associations de personnes à mobilité réduite.

Encourager les mobilités douces

en développant des voies adaptées.

*Ce collectif s’est autonomisé, sous un statut d’association loi 1901, et est une force de propositions et d’actions en faveur d’un usage quotidien – et non exclusivement sportif – du deux roues.

Interroger la place du vélo en ville

Depuis la création d’un collectif vélo *, sous le mandat de Jean-Claude Wambst, à l’initiative d’Isabelle Nouvellon adjointe en charge des politiques de développement durable, des mesures concrètes ont été prises, comme :

  • L’installation d’arceaux de stationnement pour les vélos quasi inexistants auparavant
    Pallier au manque de pistes cyclables en dirigeant les cyclistes sur un réseau de rues et voies secondaires, à faible circulation automobile, (la Fenotte- le chemin des pêcheurs ou la rue Julien Feuvrier pour éviter la montée/descente de la Bedugue par exemple).
  • Sécuriser certains carrefours – sas vélos aux feux sur certains carrefours, aménagement de ronds point pour lesquels il reste beaucoup à faire et corriger.

Ainsi Dole a vu ces dernières années évoluer l’usage du vélo pour les trajets à l’échelle de la ville ou de son agglomération. Les aménagements ont aussi progressé mais les écologistes à la Mairie optimiseront ce mode de déplacement. Il nous faudra éviter les erreurs des aménagements passés et les itinéraires bis doivent être mieux signalés, améliorés – visibilité, réfection des voies – et sans doute à développer.

Stationner en ville

Encouragée par l’Etat, dans le cadre du ‘plan national vélo’ initié en 2013, la collectivité à crée une aire de stationnement sécurisée pour les vélos à la gare de Dole Il convient de prévenir sa possible saturation.

  • Il faut permettre aux résidents de déposer leurs bicyclettes de jour et de nuit dans des garages sécurisés comme cela est proposé aux automobilistes.
  • Des arceaux et/ou locaux sécurisés doivent être mis à disposition pour les employés des entreprises, les usagers des établissements scolaires et secondaire, des administrations, et les cyclotouristes, en proposant des consignes accessibles 24h/24.

Développer les réseaux
en ville et les liens entre Dole
et les communes du Grand Dole

Dans le centre-ville, en raison des contraintes architecturales, l’aménagement pour le vélo ne peut pas toujours appliquer strictement la réglementation, on ne peut pas dédier partout des voies aux deux roues, les rues sont étroites, le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) protège les abords des monuments historiques. Le schéma modes doux du Grand-Dole sert de base travail aux collectivités. Il propose des aménagements non seulement pour connecter des communes entre elles, mais aussi à l’intérieur des communes, y compris les petits villages, pour sécuriser la circulation à pied, à vélo, à trottinette… à l’intérieur-même des villages, et offrir ainsi la possibilité d’y circuler en sécurité autrement qu’en voiture.

  • L’Euro-vélo route (EV6) est un axe structurant pour les communes du Sud-Ouest de Dole (Choisey-Tavaux- Chaussin) et celle du Nord – Est (Brevans, Rochefort, Ranchot).
  • À terme, l ’aménagement de l’ancienne voie Grévy permettra de relier Dole à Villette et Parcey , mais il faudra aussi réfléchir à un cheminement sécurisé entre Dole et Goux, et terminer la liaison au Nord, vers Authume.

Dénoncer la dangerosité

  • Pour sa sécurité, le cycliste est tributaire de l’état de la chaussée mais aussi des équipements sur celle-ci. L’amélioration des voies cyclables existantes à Dole – grilles d’écoulements, état des revêtements – et leurs connectivités est nécessaire, pour faire en sorte que les aménagements ne compliquent parfois davantage leur emprunt –rond-point près de la CCI, où la piste dédiée conduit les vélos à monter sur les trottoirs et emprunter les passages piétons.
  • Une attention particulière sera portée sur le ciblage des points potentiellement dangereux pour les cyclistes – angles morts – et sur la sensibilisation et l’information auprès de tous sur le partage de la route : les réglementations en vigueur dans un centre-ville en zone 30 et/ou zone de rencontre et ce qu’elles impliquent de comportements à faire évoluer pour l’ensemble des usagers ; La cohabitation entre vélos, piétons et automobiles est à améliorer : dans la rue de Besançon qui est une zone de rencontre (piétons prioritaires, vitesse limitée à 20 km/h, cyclistes à contresens autorisés), la voiture prend encore beaucoup de place.

Pour un meilleur partage
de l’espace public

Nous portons l’ambition que le vélo (re)devienne un mode de déplacement et de transport à part entière pour toujours plus d’usagers, et pas seulement un loisir. Améliorer les conditions de circulation pour les deux-roues est une mesure qui profite à tous :

  • Réserver les trottoirs aux piétons,
  • Favoriser la circulation des personnes à mobilité réduite,
  • Initier une réflexion sur des plans de mobilités scolaires et d’entreprises,
  • Ralentir la circulation au cœur de la ville…
Favoriser les mobilités actives (marche & vélo), c’est bénéfique pour l’environnement, pour la santé et l’urbanisme !

Tenir compte de la responsabilité écologique et sociale pour engager les projets et pour attribuer des subventions

150000€ en 2019 de subventions versées par le Grand Dole à la compagnie low cost Ryanair

Aéroport, avec les écologistes arrêtons la fuite en avant !

Une fois de plus aucun(e) élu(e) écologiste ne siégeant au Conseil départemental, c’est par un vote unanime que les élu(e)s du département ont décidé en décembre 2019 de verser près de 2,6 millions d’euros pour un aéroport utilisé par moins de 4% des Jurassiens, qui ne représentent que 10% des passagers.
Rappelons que les transports aériens qui sont générateurs de grandes quantités CO2, bénéficient d’un carburant détaxé…
Cette structure profite pleinement à la compagnie low cost Ryanair. Cette société aux pratiques peu sociales, spécialisée dans la captation d’argent public, bénéficie aussi des subventions versées par le Grand Dole soit 150000€ en 2019.

Les élus de la liste Verte et Ouverte à Dole et au Grand Dole refuseront cette fuite en avant et utiliseront l’argent public pour des projets écologiquement responsables et socialement utiles : développer les transports en commun, favoriser les transports doux pour limiter les émissions de gaz à effet de serre tout en répondant aux besoins de chacun.