Bien vivre à Dole malgré le changement climatique
Végétalisation, récupération de l’eau de pluie, production d’énergie locale, économie d’énergie…
Le centre-ville de Dole
peut devenir un lieu agréable
où il fait bon vivre et flâner
- Nous proposons d’étendre la zone piétonne du centre-ville.
Nous rétablirons les navettes gratuites, reliées à différents parkings relais. - Nous n’accepterons pas une surabondance d’antennes-relais : dans un souci de prévention de santé publique, nous reprendrons les négociations avec les opérateurs de téléphonie (abondonnées par l’équipe actuelle). Nous voulons restreindre les ondes nocives qui inondent notre espace de vie, notamment envers les plus fragiles (écoles, maisons de retraite…).
- Siégeant dans les offices publics d’HLM, nous mettrons tout en œuvre afin d’accélérer les travaux d’isolation thermique et phonique des appartements.
- Nous repenserons les espaces extérieurs avec les locataires, afin qu’ils deviennent des lieux agréables à vivre (plantations, arbres, jeux…). Nous proposerons des jardins à partager sur chaque site d’immeubles (La Paule, Le Poiset, Rochebelle…) comme il en existe aux Mesnils Pasteur.
- Au-delà de l’équipement des bâtiments publics en panneaux photovoltaïques pour la revente de l’électricité, nous créerons une coopérative de producteurs qui favorisera l’installation de panneaux solaires sur tous les toits adaptés de la ville.
- La loi interdit l’usage des pesticides dans les espaces publics, nous devons aller plus loin dans l’éviction des substances chimiques nocives pour la santé publique. Nous favoriserons de nouvelles plantations d’arbres pour rafraîchir la ville l’été.
- Pour un cadre de vie agréable, nous modifierons le règlement sur la publicité afin de limiter la pollution visuelle dans notre ville et de limiter le gaspillage énergétique, de plus en plus de panneaux étant en effet éclairés.
Pour une alimentation saine et de proximité
Une bonne alimentation est à la base de la santé et si elle est produite localement, c’est encore mieux
Atteindre 100 % de bio et de local
dans la restauration collective
- Pour cela, il faut favoriser l’installation de nouveaux paysans et leur permettre l’accès à la terre.
- Nous réviserons le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) avec comme première mesure l’abandon de la zone d’activités de Brevans, qui détruirait le paysage à l’entrée de Dole, et la création sur cet emplacement d’un espace de portage agricole de proximité. Il marquera le renouveau de la ceinture maraîchère autour de la ville.
Encourager la réduction des déchets
Par la mise en place une redevance incitative
Les usagers dolois doivent bénéficier
financièrement de leurs efforts
s’ils réduisent le volume de
leurs déchets ménagers bien triés
La Mairie de Dole et le Grand Dole ont fait installer par le Sictom des conteneurs semi-enterrés. Une mesure qui peut paraître adaptée à la situation du centre historique de Dole ; mais elle ne prend pas en compte le volet indispensable de la réduction du volume de déchets produits ni de la qualité du tri.
Lors du conseil communautaire du 9 février 2017, les élus du Grand Dole ayant contesté la surtaxe des ordures ménagères et
défendant le passage à la redevance incitative ont été éjectés de la liste des représentants au conseil syndical du Sictom par l’équipe de MM. Sermier/Fichère/ Gagnoux.
- Une fois élus, les écologistes s’engagent à faire toute la lumière sur la réalité des chiffres de la gestion des ordures ménagères pendant le mandat en cours et à respecter, à la fois transparence et équité, entre les usagers de Dole et du Grand Dole.
- Ils s’engagent également à mettre en place une tarification incitative des ordures ménagères, seule mesure véritablement efficace pour réduire le volume produit, limiter la hausse des tarifs du service et respecter les engagements de la France au niveau européen.
Eau et assainissement
Un enjeu écologique et démocratique fort
2020-2026 : Un mandat décisif dans le domaine
de la gestion de l’eau et de l’assainissement
Pour avoir tous les éléments, il est nécessaire de rappeler la chronologie des 2 derniers mandats municipaux.
L’article de la Voix du Jura (voir article) publié suite au conseil municipal de Dole du 26 juin 2012 résume bien ce qui s’est passé pendant la mandature précédente (2008-2014) dans notre ville.
Côté Grand Dole, à la même période, la campagne (voir dessin) menée par quelques élus dont Hervé Prat pour créer une régie pour l’assainissement non collectif (ANC) n’a pas fait le poids face à la volonté du Président du Grand Dole de déléguer cette compétence au privé. Au lieu de tenir leur promesse à Dole et d’en faire un point fort de leur bilan, la majorité a préféré repousser la décision au mandat suivant. La droite victorieuse à Dole aux municipales de 2014 a mis en place une SEMOP avec le groupe Suez.
Quant au Grand Dole, l’occasion a aussi été perdue de poser la première pierre d’une régie pour l’assainissement et la gestion de l’eau. Huit ans plus tard, le transfert effectif des compétences d’assainissement, d’eau potable et d’eaux pluviales urbaines des 47 communes du Grand Dole a eu lieu le 1er janvier 2020.
Pendant le prochain mandat, la collectivité va devoir gérer des situations variées issues des histoires locales : régies, délégation de service public (DSP) au privé, SEMOP à Dole (société réunissant un partenaire privé et une collectivité pour gérer une opération précise). Doléa est détenue à 49 % par la ville de Dole et à 51 % par le groupe SUEZ. Lors de sa création, le 1er janvier 2016, le nouveau Maire JM Sermier a obtenu la présidence du Conseil d’Administration mais il ne faut pas se faire d’illusion, c’est bien la société Suez qui détient l’ingénierie et qui a donc la main sur les orientations techniques et les tarifs.
Le prochain mandat (2020-2026) va être déterminant pour favoriser une convergence tarifaire et de gestion de l’eau et de l’assainissement car la plupart des contrats de délégation (DSP) au privé arriveront à échéance en 2027. La gestion de l’eau est un enjeu écologique et démocratique fort.
Le mode de gestion doit assurer plusieurs défis :
- Qualité de l’eau
- Préservation de la ressource
- Régulation de ses prélèvements et de ses usages
- Lutte contre toutes les pollutions.
- Tout cela au meilleur coût pour l’usager.
Pendant ce mandat (2020 à 2026), la réflexion ne devra éluder aucun débat (information réelle et complète sur la qualité de l’eau, choix des investissements pour lutter par exemple contre les pollutions médicamenteuses, choix des procédés de traitement de l’eau potable et des eaux usées), anticipation des changements climatiques et des périodes caniculaires (lavage des voitures, remplissage des piscines…). Les orientations politiques dans un domaine comme la gestion de l’eau, bien commun de tous les êtres vivants doivent être prises en associant les représentants des associations de consommateurs mais aussi de défense de l’environnement. Pour travailler sur un passage en régie, les élus pourront s’appuyer sur l’expérience de la ville de Besançon. Afin de porter cette évolution à l’échelle de l’agglomération, l’embauche d’un ingénieur sera certainement indispensable, celui-ci pourrait même devenir la clef de voûte d’un passage en régie à l’issue des contrats de délégation de service public (DSP).
Un bel exercice démocratique, écologique et social que nous sommes prêts à relever à Dole et au Grand Dole !