Compte-rendu de la séance du Conseil municipal, 14/03/2022

Un conseil municipal  de Dole du lundi 14 mars 2022 globalement plutôt paisible, si ce n’est sur un point :  la “non-présentation” du plan senior. Les élus d’opposition se sont donc exprimés sur le sujet à l’occasion d’une délibération sur la vente du terrain destiné initialement à recevoir un nouveau commissariat pour la ville. En effet, le terrain va être vendu dans le cadre du projet immobilier nommé “plan senior”. L’occasion de rappeler au maire que la pretendue “demande” des seniors dolois pour une résidence de luxe était surtout la réponse d’une entreprise privée à son “étude de marché”. Que l’entreprise s’installe, soit, mais cela ne fait pas une politique senior de la ville! Quid de la mixité sociale ? De la mixité intergénérationnelle, dont la majorité municipale fait pourtant vitrine ? Dans ce lieu et dans les autres envisagés, les personnes âgées seront hébergées dans des bâtiments réservés à des personnes ayant un niveau de dépendance comparable et le même niveau de revenus. 

Il a été question plus précisément du sort des résidents du foyer du Val d’Amour. M. le maire a prétendu, avant de se corriger à la fin de son intervention, que les résidents avaient jusqu’à la fin de l’année pour décider de leur prochain lieu de vie. L’annonce de fin janvier 2022 ne leur laisse pourtant que quelques mois (jusqu’à courant mai). Cette annonce tardive alors que les résidents pressentent le déménagement depuis la décision d’agrandir les Paters en 2016, nous a été justifié par le fait qu’il fallait que ” tout soit prêt” pour l’annoncer. Tout serait prêt pour ce “plan” improvisé qui ne figurait pas dans le programme du candidat Gagnoux ? Pourtant, le foyer attend toujours le recrutement du travailleur social qui doit aider à ce transfert, pourtant les résidents attendent désormais l’intervention d’une psychologue après le choc de l’annonce et si peu de temps pour se faire à l’idée…

Il serait temps de comprendre que protéger les personnes vulnérables ne veut pas dire les déposséder de leur citoyenneté.

À noter aussi, le rapport où il s’agissait de prendre acte du projet de Règlement Local de Publicité intercommunal arrêté par le Grand Dole.

Nous avons souligné les avancées de ce règlement. Cependant, en zone 3, le long des axes structurants, la réglementation reste insuffisante et permet même de voir s’installer de nouveaux panneaux publicitaires : «Toutefois, dans le cas d’unité foncière comportant des linéaires importants, des dispositifs publicitaires supplémentaires pourront être installés. Le seuil de 100 mètres a été retenu pour permettre l’implantation de plusieurs dispositifs. D’autres publicités pourront être implantées par tranche complète de 100 mètres au-delà de la première. Ainsi, une unité foncière comportant un linéaire de 220 mètres pourra voir s’implanter deux publicités (aucune entre 0 et 15 m, une publicité entre 15 et 115 m, puis une seconde publicité entre 115 et 215 m. »

En zone 3, Nous pensons que les panneaux publicitaires devraient être cantonnés aux zones industrielle ou commerciales.

Nous avons insisté sur l’impératif de lutter contre la publicité numérique. Ce type de publicité a non seulement « un impact climatique » en raison du gaspillage d’énergie mais son impact visuel a aussi des conséquence sur la sécurité routière. En centre ville, elle devrait être réservée exclusivement à l’affichage municipal. Pour le reste de la ville, il faudrait l’interdire. Si ce n’est pas possible en raison de contraintes juridiques, il faudrait fixer des règles très restrictives comme sur la taille des panneaux en les limitant à 1m2. Une action simple peut être menée sur l’extinction nocturne qui est fixée de 23h à 7h dans le règlement du Grand Dole et de 20h à 7h dans le règlement de Lons le Saunier.

Il en est de même pour les enseignes des entreprises commerciales. Après fermeture, elles ne servent pas à indiquer la possibilité d’achat mais deviennent des « publicités déguisées ». Ces enseignes devraient être éteintes dès la cessation de l’activité commerciale.